Voici encore deux autres beaux livres qui me paraissent mériter l’attention – j’en suis l’éditeur…
1) Levinas à Jérusalem, sous la direction de Joëlle Hansel, Continents Philosophiques / Klincksieck, 2007. Avec un index - notions et noms propres – et un glossaire très détaillé constituant une précieuse introduction aux concepts d'Emmanuel Levinas.
4e de couverture :
Seize universitaires* américains, européens et israéliens, réunis en 2002 à Jérusalem à l’initiative de Joëlle Hansel, Shalom Rosenberg et Richard A. Cohen, interrogent l’ensemble de l’œuvre d’Emmanuel Levinas (1906-1995) : ses écrits philosophiques, études phénoménologiques, essais sur le judaïsme, lectures talmudiques, commentaires de textes littéraires ou poétiques, réflexions sur des questions d’actualité, prises de position à l’égard de courants ou d’idéologies contemporains (structuralisme, psychanalyse, marxisme, ethnologie, science des religions…) et textes sur l’art.
Seize universitaires* américains, européens et israéliens, réunis en 2002 à Jérusalem à l’initiative de Joëlle Hansel, Shalom Rosenberg et Richard A. Cohen, interrogent l’ensemble de l’œuvre d’Emmanuel Levinas (1906-1995) : ses écrits philosophiques, études phénoménologiques, essais sur le judaïsme, lectures talmudiques, commentaires de textes littéraires ou poétiques, réflexions sur des questions d’actualité, prises de position à l’égard de courants ou d’idéologies contemporains (structuralisme, psychanalyse, marxisme, ethnologie, science des religions…) et textes sur l’art.
Cet ouvrage comprend trois parties : Philosophie et phénoménologie ; Ethique et politique ; Religion et judaïsme. Des questions majeures servent de trait d’union entre ces études : la relation de Levinas à Husserl et Heidegger ; le problème de la subjectivité ; intersubjectivité et altérité ; le Tiers, la justice et l’Etat ; le sionisme et l’Etat d’Israël ; théologie et religion ; l’herméneutique talmudique de Levinas ; sa conception du judaïsme.
*Xavier Tilliette, Institut catholique de Paris et Université pontificale grégorienne de Rome (émérite).Jeffrey Andrew Barash, Université d’Amiens.
Richard A. Cohen, Université de Caroline du Nord (Charlotte, USA), traducteur de Levinas.
Joëlle Hansel, Centre Raïssa et Emmanuel Levinas (Jérusalem).
Enzo Neppi, Université Stendhal, Grenoble III.
Edouard Robberechts, Université de la Méditerranée.
Georges Hansel, Université de Rouen (émérite).
Marie-Anne Lescourret, Université Marc Bloch, Strasbourg.
Françoise Mies, Fonds National de la Recherche Scientifique, Facultés Universitaires N.-D. de la Paix, Namur (Belgique).
Jean-Michel Salanskis, Université de Paris X-Nanterre.
Jean-François Rey, IUFM, Lille..
Paul Elbhar, Université de Bar Ilan, Israël.
Benjamin Gross, Université de Bar Ilan, Israël (émérite).
Salomon Malka, journaliste et écrivain.
Michael B. Smith, Berry College, Mount Berry, traducteur de Levinas.
Shmuel Wygoda, Herzog College of Jewish Studies et Université Hébraïque de Jérusalem.
Prix : 31 €
*
2) Textes d'auteurs grecs et romains relatifs au judaïsme, de Théodore Reinach, présentés et complétés par Claude Aziza, L’Arbre de Judée / Belles Lettres, 2007. Important travail d’érudition et argument de poids dans le combat pour faire accepter les Juifs « modernisés » du XIXe siècle comme citoyens à part entière de la République.
4e de couverture :
Théodore Reinach (1860-1928), homme de la Renaissance dans une époque où les nationalismes commencent à fermer les esprits a, comme ses frères, Joseph (1856-1921) et Salomon (1858-1932), cumulé tous les talents. Mathématicien, juriste, philologue, historien, professeur au Collège de France, homme politique, ce brillant fils de banquier juif francfortois – ayant choisi la France pour sa langue, sa culture et sa défense des Droits de l’homme –, était aussi un partisan convaincu de l’Assimilation.
Militant de la cause israélite, il demandait aux Juifs de renoncer à leur particularisme et d’embrasser pleinement la patrie de la Liberté, à son exemple, tout en revendiquant pour les siens l’ensemble des droits que la République accordait à ses citoyens, insistant sur l’apport de son peuple à la Civilisation.
C’est dans ce contexte fortement chargé – La France juive de Drumont est de 1886 – qu’il verse au dossier ces Textes d’auteurs grecs et romains relatifs au judaïsme, achèvement impressionnant pour un auteur d’à peine trente ans : sont rassemblées, traduites et annotées (presque) toutes les allusions des Anciens aux Juifs, à leurs mœurs et à leur religion.
Le présent ouvrage reproduit l’édition de 1895 qui classe par ordre chronologique d’abord les auteurs grecs, puis les auteurs latins. Claude Aziza ajoute en ouverture un tableau général des relations entre les Juifs et le monde antique, des Macchabées (IIe siècle av. J.-C.) à la fin de l’Empire romain (Ve siècle), en clôture, 26 textes complémentaires tirés de 20 auteurs (dont certains non cités par Reinach) et une bibliographie à jour : le document le plus complet sur les rapports complexes – ignorance, incompréhension, curiosité, rejets haineux – que le monde antique a entretenus avec les Juifs.
Théodore Reinach (1860-1928), homme de la Renaissance dans une époque où les nationalismes commencent à fermer les esprits a, comme ses frères, Joseph (1856-1921) et Salomon (1858-1932), cumulé tous les talents. Mathématicien, juriste, philologue, historien, professeur au Collège de France, homme politique, ce brillant fils de banquier juif francfortois – ayant choisi la France pour sa langue, sa culture et sa défense des Droits de l’homme –, était aussi un partisan convaincu de l’Assimilation.
Militant de la cause israélite, il demandait aux Juifs de renoncer à leur particularisme et d’embrasser pleinement la patrie de la Liberté, à son exemple, tout en revendiquant pour les siens l’ensemble des droits que la République accordait à ses citoyens, insistant sur l’apport de son peuple à la Civilisation.
C’est dans ce contexte fortement chargé – La France juive de Drumont est de 1886 – qu’il verse au dossier ces Textes d’auteurs grecs et romains relatifs au judaïsme, achèvement impressionnant pour un auteur d’à peine trente ans : sont rassemblées, traduites et annotées (presque) toutes les allusions des Anciens aux Juifs, à leurs mœurs et à leur religion.
Le présent ouvrage reproduit l’édition de 1895 qui classe par ordre chronologique d’abord les auteurs grecs, puis les auteurs latins. Claude Aziza ajoute en ouverture un tableau général des relations entre les Juifs et le monde antique, des Macchabées (IIe siècle av. J.-C.) à la fin de l’Empire romain (Ve siècle), en clôture, 26 textes complémentaires tirés de 20 auteurs (dont certains non cités par Reinach) et une bibliographie à jour : le document le plus complet sur les rapports complexes – ignorance, incompréhension, curiosité, rejets haineux – que le monde antique a entretenus avec les Juifs.
Prix : 29 €
- Le 15 avril 2008, Brouillon de Culture (émission littéraire diffusée tous les mardis de 12 h 00 à 12 h 30 sur Radio Judaïca à Bruxelles, animée par Micheline WEINSTOCK et Tamara KAWAM) a consacré, entre autres, une chronique à Théodore Reinach, Textes d’auteurs grecs et romains relatifs au judaïsme. <
http://www.quelire.com/brouillondeculture/files/BC080415-Micheline.mp3 >
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