lundi 18 mai 2009

Hôpital, Charité, etc.

Justifier


Dans la dépêche n° 2 357 de MEMRI (The Middle East Media Research Institute) datée du 14 mai 2009, on peut lire ceci : « Selon le site yéménite http://www.yemenportal.net/ [en arabe], une bibliothèque et une salle de conférence nommées Wafa Idris ont été inaugurées à l’hôpital de la Mère et de l’Enfant de la province d'Ibb, au sud du Yémen. La cérémonie d'inauguration, à laquelle assistaient des fonctionnaires yéménites, a été ouverte par Samir Al-Kuntar, du Front de Libération de la Palestine, récemment relâché d’une prison israélienne [Voir, dans cet espace, Re-effets d’optique et Un curieux penchant IV, mis en ligne respectivement le 24 juillet 2008 et le 5 mars 2009].

… Les orateurs ont exalté la résistance et les auteurs d’attentats-suicides, et des petites filles ont lu des textes et des poèmes. »

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Wafa Idris ? Sous le titre « An Unusual New Palestinian 'Martyr': A Woman », James Bennett lui consacre un article dans le New York Times, le 31 janvier 2002.

Extraits :

« CAMP de RÉFUGIÉS d'AL AMARI, Cisjordanie… Voici quelques détails de la vie abrégée de Wafa Idris : … née dans un camp de réfugiés, incitée au militantisme par le premier soulèvement palestinien contre l'Israël, divorcée d’un mari déçu par son incapacité à avoir des enfants, devenue enragée en ramassant et raccommodant les Palestiniens blessés dans le conflit en cours.

Voici comment cette vie a fini : tôt dimanche matin [27 janvier], Mme [!] Idris, 28 ans, a apporté un jus de fruit à une nièce aimée, est ensuite allée à Jérusalem, où elle s'est fait exploser dans une zone commerciale du centre ville, à Jaffa Road, tuant un israélien et blessant de nombreuses autres personnes[1].

On ne sait toujours pas si Mme [!!] Idris avait l'intention de se tuer, ou de déposer la bombe et s'échapper[2]. Mais il est clair que Mme [!!!] Idris, un médecin [!!!!] bénévole, qui élevait des colombes et adorait les enfants [ ?], était décidée à tuer autant de civils israéliens qu’elle le pourrait, dans un des attentats les plus dévastateurs réalisés par une palestinienne…

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Sous le titre « Palestinians Hail a Heroine [sans guillemets]; Israelis See a Rising Threat », le Washington Post du 31 janvier 2002 consacre un article aux funérailles de Wafa Idris, dans lequel sont rapportés des propos de Rabeeha Thiab, dirigeante du Mouvement des femmes du Fatah : « Wafa a exprimé les sentiments de toutes les Palestiniennes qui ont voulu participer au combat contre l’occupation. Personne ne peut empêcher les femmes de participer à cette guerre pour la libération de la Palestine. »[3]

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James Bennet, lui, précise que « Khalil Idris [un des leaders du Fatah] et un de ses frères, Khaled [lui aussi membre du Fatah], sont particulièrement fiers de l’acte de leur sœur, en raison de son sexe….

La mère de Wafa Idris, Wasfieh Mabrook, dit que sa fille avait surmonté le traumatisme de sa fausse-couche et de son divorce : ‘ma fille n'a pas fait ça par désespoir… Nous sommes fiers d’elle… Je souhaite que chaque homme, chaque femme, fasse la même chose : devienne une bombe humaine…’

[Wasfieh] Mabrook… avait les yeux secs aujourd’hui, redisant aux journalistes combien elle était fière de la fin violente de sa fille. Mais après que le gros des journalistes a quitté la pièce, elle a laissé tomber sa tête dans ses mains et pleuré amèrement : ‘J'ai perdu ma fille…’ »

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Retour à l’inauguration du hall et de la salle de conférence « Wafa Idris » de l’hôpital de la Mère et de l’Enfant de la province d'Ibb.

Extraits du compte-rendu[4] :

« ‘L'ennemi est plus fragile qu’une toile d’araignée’, a déclaré Samir Al-Kuntar, en ouverture de la cérémonie, à laquelle assistaient le gouverneur de la province, le juge Ahmad Al-Hajri, le Dr. Balqis Abu Isba de la Can'an Association for Palestine, sponsor de l’évènement, des politiciens, des personnalités éminentes et des représentants du secteur de la Santé. Ils se sont [tous] levés en l'honneur de l’héroïne Wafa Idris, une infirmière bénévole du Croissant Rouge palestinien, qui s'est fait sauter dans un acte de martyr en janvier 2002, tuant un israélien et blessant une centaine [d'autres].

Samir Al-Kuntar a poursuivi [ainsi] : ‘Les Yéménites incarnent [l’idéal] de la résistance unie, qui se manifeste [partout], de la Palestine au Yémen, et rappelle que le chemin est long et exige de nombreux sacrifices comme ceux qui ont déjà été faits. Le peuple yéménite montre qu’il est fier de [Wafa Idris] en inaugurant un hall qui port son nom. Nous, les Résistants de Palestine et du Liban, sommes entrés dans une ère nouvelle, que nous appelons l'Ere des Victoires, depuis que nous avons appris que la force [supposée] de l'ennemi oppresseur est [simplement] un mythe qui a pour origine la faiblesse des Arabes et pas la force [réelle] de l'ennemi. L'ennemi est plus fragile qu’une toile d’araignée’.

Nous attendons la prochaine bataille, qui aura sûrement lieu, parce que cet ennemi ne peut admettre, même un instant, qu'il a été défait. Par conséquent, il attaquera encore follement notre pays, mais je vous dis que les mujahidin de la Résistance islamique sont bien préparés [pour les affronter], ce qui réjouira vos cœurs et le cœur de tous ceux qui soutiennent la Résistance.

La Résistance islamique [jusqu'ici] ne s’est pas trompée, aussi quand Hassan Nasrallah [secrétaire général du Hezbollah] dit que la guerre de 2006 était une promenade dans un parc par comparaison avec la prochaine bataille, il a [probablement] raison, comme souvent’… »



*

« Le gouverneur de la province d'Ibb a déclaré qu'il était fier que la Nation arabe ait de vigoureux combattants comme Samir Al-Kuntar, qui incarnent l’idéal consistant à persister dans la résistance jusqu'à ce que les buts soient atteints… Les grands Etats arabes ont été défaits et restent défaits, [tandis que] la Résistance dans [les territoires palestiniens], qui n’est [même] pas encore devenue un Etat [!], est devenue une épine dans le flanc de l'ennemi. Après que la Résistance a défait l'ennemi au Liban, avec l’aide Allah et celle de ses martyrs et de ses prisonniers, et libéré le territoire libanais, l'ennemi s'est [aussi] retiré de Gaza, grâce à la Résistance[5]…

Le gouverneur a aussi accusé Israël d'avoir assassiné le dirigeant de l’OLP, Yasser Arafat, et d’avoir détruit les infrastructures palestiniennes, et observé que ‘en dépit de cela, la résistance et la recherche du martyre s’étaient poursuivies, et que la barrière raciste de séparation d’Israël avait échoué [à atteindre ses buts]. Ainsi, la Résistance n’avait pas renoncé mais ouvert une brèche dans la barrière et enlevé le soldat [israélien] Gilad Shalit[6]. La Résistance jouit d’un grand standing dans le monde entier, alors qu'Israël est assiégé. Si les Etats arabes avaient gardé la tête haute et tiré profit de la résistance à Gaza, ils auraient [pu] changer [la situation créée par] les Accords de Camp David, entre autres choses’. »

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Le Dr. Balqis Abu Isba, pour sa part, a félicité Samir Al-Kuntar et Wafa Idris, disant : ‘Ce sont ces emblèmes du martyre et de l’opiniâtreté courageuse qui nous restitueront nos terres occupées. Ce qui a été pris par la force sera repris seulement par la force. C'est en agissant ainsi que les Arabes pourront redresser fièrement la tête.

La cause palestinienne était et continue d’être la première cause arabe. Une paix vraie et juste au Moyen-Orient ne peut venir que de la disparition de l'entité sioniste oppressive, qui a violé le sacré et a commis les plus honteux des crimes, et avec la restitution des terres arabes volées [à leurs légitimes propriétaires]’. »



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La dépêche du MEMRI ne donne aucune précision sur les textes et poèmes lus par des petites filles au terme de cette inauguration.


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Notes :

[1] En avril 2002, l’ambassadeur saoudien à Londres, Ghazi Al-Qusseibi publiera un poème à la gloire de Wafa Idris, la louant pour avoir tué des civils israéliens.

[2] Pour mémoire, Wafa Idris a fait exploser une bombe de 11 kg qu’elle portait dans un sac à dos devant un magasin de chaussures, tuant un israélien de 81 ans et blessant plus de 100 personnes.

[3] Le 9 février 2002, James Bennet signera dans le New York Times un article intitulé : « Israelis Declare Arab Woman Was in Fact a Suicide-Bomber ».

[4] http://yemenportal.net/blocked/browse.php?u=http%3A%2F%2Falhadath-yemen.com%2Findex.php%3Fnews_id%3D3570&b=20, 23 février 2009.

[5] Pour mémoire, la seconde guerre du Liban s’est déroulée du 12 juillet au 14 août 2006, date du cessez-le-feu, et a officiellement cessé le 8 septembre 2006, jour où l’armée israélienne a levé le blocus maritime du Liban ; annoncée en 2004, l’évacuation de Gaza par les israéliens s’est déroulée du 14 juillet au 12 septembre 2005…

[6] Pour mémoire, le soldat Gilad Shalit, qui a la double nationalité française et israélienne, a été capturé le 26 juin 2006 par des membres des Brigades Ezzedine Al-Qassam du Hamas (motif de l’intervention israélienne au Liban, le mois suivant) qui ont attaqué un poste-frontière au sud de la bande Gaza, où il n’y pas de « barrière raciste de séparation »…

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Sources :

James Taranto, « Eat Your Heart Out, Dr Kervokian », Wall Street Journal, 31 janvier 2002.

James Bennet, « An Unusual New Palestinian 'Martyr': A Woman », New York Times, 31 janvier 2002.

Dépêche n° 2 357 de MEMRI (The Middle East Media Research Institute) datée du 14 mai 2009.

James Taranto, « Health-Care, Arab Style », Wall Street Journal, 15 mai 2009.

Wafa Idris, Wikipedia.


Illustrations :

Le Pyla ou Pilat… © copyright Patrick Jelin.

L'échappée belle © copyright Odile Vilmer.

Photomontage tremblant © copyright Alain Rothstein.

Schmattes... © copyright Ann Higgins.

Avant la tempête © copyright RZ.

Et avec ça ? © copyright Patrick Jelin.


Hôpital, Charité, etc. © copyright Richard Zrehen 2009.





jeudi 14 mai 2009

¡Go figure!

Ci-dessous, une traduction (approximative) de Go figure !, (mis en ligne le 10 mai 2009) en espagnol, effectuée par un automate Google... Les corrections sont bienvenues.

El Sr. Omar Barghouti, licenciado en Electrical Engineering de Columbia University, es inscribido desde 2004 a la Universidad de Tel-Aviv (!), sección “Ética”, para preparar un PhD [1]. De un gran interés, bajo este informe, es el artículo que publicó en una revista sabia en octubre de 2006. Según el Dr. Charlotte Berkowitz, miembro de la asociación MLA que publica esta revista, el Sr. Omar Barghouti “no se contenta de acusar a Israel de crímenes especialmente odiosos contra los `Palestinos' pero sobre todo considera que la Torah (!) y la Halakha (!) autorizan a cometerlos” [2].

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Sr. Omar Barghouti que, nacido en Qatar y creciendo en Egipto, quiere ser “Palestino” y reside a Ramallah desde 1993 con su esposa - sus padres, que viven en Jordania, huyendo de una Cisjordania en quien, a sus declaraciones, siempre habrían deseado volverse - es uno de los fundadores de la Palestinian Campaign for the Academic and Cultural Boycott of Israel (PACBI), que lucha desde hace muchos años contra la política israelí de “apartheid” [3], llamando urbi (!) y orbi universidades, sindicatos e instituciones culturales a adoptar su plataforma “BDS”: Boycott, Divestment and Sanctions contra Israel, “especialmente después de su criminal guerra de agresión contra la Franja de Gaza ocupada (!!) ” [4].

- Hasta ahora, las instituciones culturales y las universidades parecen poner ceño a adjuntarse al movimiento, a pesar de los esfuerzos de numerosos universitarios en el Reino Unido, menor en los Estados Unidos, de un punado en Francia e Italia, pero varios sindicatos, el Congress of South African Trade Unions, el Scottish Trade Union Congress, y el Irish Congress of Trade Unions ahora participan a este movimiento [5], lo mismo que el United Methodist Church americano [6].

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La gran preocupación del Sr. Omar Barghouti con la “identidad palestina” no data de ayer. En el curso de sus años de estudios a Columbia University, dónde enseñaba entonces el famoso orientalista americano, protestante, de origen “palestino” Edward Said [6], había descubierto la existencia de un grupo de baile folclórico deseoso de revitalizar la música y la danza “palestina”, la EL-Funoun Palestinian Popular Dance Troupe [7]. Compañía “que no tiene ningún agenda político, había declarado a un periodista de ABC News en 1991, a l'ocasión de una gira de esta compañía en los Estados Unidos”, antes de añadir: “' Varias danzas, ritmadas por un rodillo de tambor simbolizando el sufrimiento y el luto, ilustran los aporreamientos y la rebelión. En una secuencia, un bailarín desnudo-pies supe su [auto] represión dando una patada en un borceguí de soldado colocado en medio de la escena”[8]…

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El Sr. Omar Barghouti no limita su acción a la Academia; desde hace tiempo tiene una perspectiva distinta sobre el futuro de su región, bien diferente de la de la nueva Presidencia de los Estados Unidos, del Quai d'Orsay, de la Wilhelmstraße, de Whitehall, de la Comisión Europea, de RFI [9] (!) - y de Edward Said él mismo (!!). “Buen trastero”, escribía a partir de 2003. “La [re]solución del conflicto israelo-palestino por [la creación de] 2 Estados por fin se murió. Pero queda aún por expedir un certificado de muerte oficial antes de que el cuerpo en estado de descomposición esté enterrado debidamente para que podernos avanzar y explorar una alternativa más justa, más moral y, por lo tanto, más duradero para garantizar la coexistencia entre los Judíos y los Árabes en Palestina mandatario (!) : un Estado único ” [10].

Y aún: “Para volver de nuevo a la solución de los 2 Estados, además del hecho que su tiempo pasó, nunca ha sido una solución moral… En el mejor de los casos, si la Resolución 242 de la ONU se había aplicado escrupulosamente, eso sólo se habría referido a la parte fundamental de los derechos legítimos de un tercio solamente de los Palestinos sobre menos de un quinto de su tierra ancestral. Pero se excluyó con mucha inconsistencia a dos tercios de los Palestinos, los refugiados y los ciudadanos palestinos (!) de Israel, de lo que es necesario de entender por los Palestinos. Esta exclusión no puede sino garantizar la perpetuación del conflicto… Haciendo hincapié en la coherencia ética, creo que el medio más moral de llegar a una paz duradera en la antigua tierra de Palestina es crear un Estado democrático laico entre Jordania y el Mediterráneo, fundado sobre una humanidad equivalente (?) y, por lo tanto, sobre la igualdad de los derechos” [11]…

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Preguntado por Naomi Ragen sobre su posible parentesco con Marwan Barghouti, jefe de las Brigadas de los Mártires AL Aksa, purgando actualmente 5 penas de prisión a perpetuidad en Israel para haber organizado muy numerosos atentados y `atentadados-suicidios', el Sr. Omar Barghouti, que pertenece efectivamente al mismo clan que el preso, le respondió: “Gracias de no volverme a llamar” [12].

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Preguntado por un diario israelí sobre las razones que habían podido impulsar a un partidario del boicoteo de las instituciones universitarias israelíes - que defiende regularmente sobre numerosos campus, en particular, en los Estados Unidos [13] - a elegir inscribirse en un establecimiento de enseñanza superior “cómplice de una política discriminatoria y colonialista”, el Sr. Omar Barghouti declaró: “Mis estudios a la Universidad de Tel-Aviv son un asunto personal, y no veo el interés de [lo] comentar” [14]…

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Una campaña está actualmente en curso en Israel para que la administración de la universidad expulse a Barghouti, “debido a su papel motriz en el movimiento BDS… Hasta ahora, 65.000 personas habrían firmado esta petición de extrema derecha que representa a Barghouti como ``una voz especialmente audible y persuasive' 'contra la política colonial (!) y racista (!!) de Israel… ” [15].

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Notas :

[1] Naomi Ragen, “¿ Who is Omar Barghouti ? ”, 30 de octubre de 2006, naomiragen.com

[2] Ibid., PMLA (Publications of the Modern Language Association of America), Vol. 121, 5 de octubre de 2006, sección “The Humanities en Human Rights: Crítica, Language, Politics”.

[3] OMAR BARGHOUTI, « The Case for Boycotting Israel », Counterpunch, 22 de diciembre de 2004.

[4] PACBI Statement on the McCarthyist Campaign against Omar Barghouti, Occupied (!) Ramallah, 3 May 2009, www.pacbi.org

[5] Idem.

[6] Nathan Guttman, « U.S. Methodist Church renews drive for divestment from Israel », Ha’aretz, 29 de februario 2008.

[7] Edward Said (1935-2003), Professor of English and Comparative Literature a Columbia University, un tiempo presidente de la MLA, crítica culturaliste, en particular, del “Orientalismo” (o “representación occidental mítica y sesgada del Este” como la transportada, según E. Said, por el historiador del Islam Bernard Lewis), fundador de la Teoría post colonialista, autor de una obra abundante coronada por numerosos Precios internacionales, muy comprometido “políticamente” y tenido hasta su muerte para “la voz de Palestina en exilio”, es conocido de los escépticos para haberse soñado un nacimiento y una pequeña infancia en Jerusalén… Este “lugar de nacimiento”, mencionado en varias entrevistas (pero no en su autobiografía, Out of Place, Vintage Books, 1999), y en casi todos los artículos y prospectos que se le consagran, dependería más de la imaginación que de una realidad attestable, según Justus R. Weiner, que realizó una larga investigación sobre el tema… Véase Justus R. Weiner “`My Beautiful Old House' and Other Fabrications by Edward Said”, COMMENTARY Revista (septiembre de 1999) y “THE FALSE PROPHET OF PALESTINE: IN THE WAKE OF THE EDWARD SAID REVELATIONS ”, Jerusalem Center for Public Affairs, 16 de enero de 2000, www.jcpa.org

[8] “El-Funoun Palestinian Popular Dance Tropa, fundado en 1979 por un reducido número de artistas entusiastas, dotados e implicados… se reconocen de sobra como la entidad cultural que desempeñó el papel más significativo en la revitalización y la renovación del baile folclórico y la música palestinas. Esta realización es especialmente importante : frustró eficazmente las tentativas sistemáticas del empleo israelí de suprimir laidentidad nacional palestina prohibiendo o expropiando todas las formas de expresión cultural palestina… ”, Sitio oficial de El-Funoun, www.el-funoun.org

[9] Naomi Ragen, “Who is Omar Barghouti… ”, artículo citado.

[10] Véase la entrevista de Emmanuel Navon, Profesor de Ciencias políticas a la universidad Bar Ilan (Ramat-Gan, Israel), por Nathalie Amar sobre RFI, el 4 de mayo de 2009, que se puede entender a la siguiente dirección:

http://www.rfi.fr/player/popUpMultimedia/popUpMultimedia_R.aspx?rubrique=radiofr&URL=http://telechargement.rfi.fr.edgesuite.net/rfi/francais/audio/modules/actu/R113/emmanuel_navon_invite_13h15_20090504&UID=1_156_202069&s=54309&s2=23&xtpage=RechercheBeta&xt_multc=%26x1%3D1%26x2%3D1%26x3%3D%26x4%3D%26x5%3D

[11] OMAR BARGHOUTI, « The Essential Obstacle to a Just Peace in Palestine », Counterpunch, 13/14 de diciembre de 2003.

[12] Idem.

[13] Naomi Ragen, “Who is Omar Barghouti… ”, artículo citado.

[14] Véase Roz Rothstein and Roberta Seid, “Terror Comes to Georgetown”, Front Page Magazine, 22 de febrero de 2006, y Lee Kaplan, “The Divestment Conference at Georgetown”, Front Page Magazine, 17 de marzo de 2006.

[15] David Hirsh, “Omar Barghouti: “DO as I say, not as I DO””, Engage, 25 de abril de 2009, engageonline.wordpress.com

Sobre el sitio de la organización militante que el Sr. Omar Barghouti fundó, se puede leer esto: “PACBI siempre ha hecho una distinción entre las formas y la envergadura del boicoteo de la Academia que invita el mundo a adoptar y lo que los Palestinos pueden aplicar. Aquél tiene la obligación moral de boicotear a las universidades israelíes para ponerlas en frente de su complicidad avergonzada, y a facetas múltiples, en la perpetuación del empleo y la política racista del Estado; éstos no tienen a menudo de otro medio que utilizar los servicios del Estado opresor al cual pagan impuestos… PACBI nunca ha invitada los ciudadanos palestinos (!) del Estado de Israel y los que se ven obligados a tener documentos de definición israelíes, como los residentes palestinos de Jerusalén ocupada (!!), a abstenerse de estudiar o de enseñar en estos establecimientos israelíes. Habría estado una posición absurda, dada la falta completa de soluciones de sustitución disponibles. Los distintos Gobiernos israelíes que se sucedieron, deseosos de suprimir la identidad nacional palestina con su voluntad de mantener el carácter racista del Estado de Israel, hicieron todos los esfuerzos posibles para impedir la apertura de una universidad palestina (!!!!) al interior (!!!!!) de Israel…” PACBI Statement on the McCarthyist Campaign…, artículo citado.

[16] PACBI Statement on the McCarthyist Campaign…, artículo citado.

lundi 11 mai 2009

Carte postale


Pendant que David et Céline se promènent dans un VIe arrondissement qu’ils chroniquent avec légèreté, d’autres prennent le large…


Céline, David,

Un petit signe de St Tropez où je fais une pause, entre 2 mises au point de manuscrits devant paraître aux Belles Lettres à la rentrée : les Stoïciens III (Musonius, Marc Aurèle, Epictète), en phase de vérification, Poincaré, bientôt fini.

Le 1er mai oublié, on peut se promener sans hâte dans le village ; croiser quelques touristes du nord de l’Europe, rouges d’avoir pris le soleil ; des propriétaires de Harley-Davidson en grande tenue ; un ancien de Publicis

reconverti avec succès dans l’épicerie fine, Christian Benoît, qui vend du vin à sa griffe, du caviar français (ni russe ! ni iranien !!),

et serait ravi d’avoir votre visite ; constater que l’espace « livres » du marché de la place des Lices a encore rétréci ; trouver une table sur le balcon du Sube, d’où l’on peut voir de vieux et beaux voiliers ;

éprouver une intense émotion artistique devant un établissement réputé ;


apercevoir dans le lointain un navire de guerre venant de Ste Maxime,


où le président de la République est attendu incessamment…

Voilà. J’espère vous avoir donné envie.

Amicalement,

Richard

Cette carte postale peut être lue in situ à l'adresse suivante : http://www.davidetceline.fr/

dimanche 10 mai 2009

Go figure !



M. Omar Barghouti, diplômé en Electrical Engineering de Columbia University, est inscrit depuis 2004 à l’Université de Tel-Aviv (!), section « Ethique », pour y préparer un PhD[1]. D’un grand intérêt, sous ce rapport, est l’article qu’il a publié dans une revue savante en octobre 2006. D’après le Dr Charlotte Berkowitz, membre de l’association MLA qui édite cette revue, M. Omar Barghouti « non seulement y accuse Israël de crimes particulièrement odieux contre les ‘Palestiniens’ mais surtout estime que la Torah (!) et la Halakha (!) l’autorisent à les commettre »[2].

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M. Omar Barghouti qui, né au Qatar et ayant grandi en Egypte, se veut « Palestinien » et réside à Ramallah depuis 1993 avec son épouse – ses parents, qui vivent en Jordanie, ayant fui une Cisjordanie dans laquelle, à ses dires, ils auraient toujours souhaité retourner – est un des fondateurs de la Palestinian Campaign for the Academic and Cultural Boycott of Israel (PACBI), qui lutte depuis de nombreuses années contre la politique israélienne d’« apartheid »[3], en appelant urbi (!) et orbi universités, syndicats et institutions culturelles à adopter sa plate-forme « BDS » : Boycott, Divestment and Sanctions contre Israël, « particulièrement après sa criminelle guerre d’agression contre la bande de Gaza occupée (!!) »[4].


– Jusqu’ici, les institutions culturelles et les universités semblent rechigner à se joindre au mouvement, malgré les efforts de nombreux universitaires au Royaume-Uni, de moins nombreux aux Etats-Unis, d’une poignée en France et en Italie, mais plusieurs syndicats, le Congress of South African Trade Unions, le Scottish Trade Union Congress, et le Irish Congress of Trade Unions en font désormais partie[5], tout comme la United Methodist Church américaine[6].


*


La grande préoccupation de M. Omar Barghouti avec l’« identité palestinienne » ne date pas d’hier. Dans le cours de ses années d’études à Columbia University, où officiait alors le célèbre orientaliste américain, protestant, d’origine « palestinienne » Edward Said[7], il avait découvert l’existence d’un groupe de danse folklorique désireux de revitaliser la musique et la danse « palestiniennes », la El-Funoun Palestinian Popular Dance Troupe[8]. Troupe « qui n’a aucun agenda politique, avait-t-il déclaré à un journaliste d’ABC News en 1991, à l’occasion d’une tournée de cette compagnie aux Etats-Unis », avant d’ajouter : « Plusieurs danses, rythmées par un roulement de tambour symbolisant la souffrance et le deuil, illustrent les matraquages et la rébellion. Dans une séquence, un danseur nu-pieds vainc son [auto]répression en donnant un coup de pied dans un brodequin de soldat placé au milieu de la scène »[9] …


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M. Omar Barghouti ne limite pas son action à l’Académie ; il a depuis longtemps une perspective tranchée sur l’avenir de sa région, bien différente de celle de la nouvelle présidence des Etats-Unis, du Quai d’Orsay, de la Wilhelmstraße, de Whitehall et de la Commission européenne, de RFI[10] (!) – et d’Edward Said lui-même (!!) . « Bon débarras », écrivait-il dès 2003. « La [ré]solution du conflit israélo-palestinien par [la création de] 2 Etats est enfin morte. Mais il reste encore à délivrer un certificat de décès officiel avant que le cadavre en décomposition soit dûment enterré pour que nous puissions avancer et explorer une alternative plus juste, plus morale et, par conséquent, plus durable pour assurer la coexistence entre les Juifs et les Arabes dans la Palestine mandataire (!) : un seul Etat »[11].

Et encore : « Pour en revenir à la solution des 2 Etats, outre le fait que son temps est passé, elle n’a jamais été une solution morale… Dans le meilleur des cas, si la résolution 242 de l’ONU avait été scrupuleusement appliquée, cela n’aurait concerné l’essentiel des droits légitimes que d’un tiers seulement des Palestiniens sur moins d’un cinquième de leur terre ancestrale. Plus des deux-tiers des Palestiniens, les réfugiés et les citoyens palestiniens (!) d’Israël ont été exclus avec beaucoup d’inconséquence de ce qu’il faut entendre par les Palestiniens. Cette exclusion ne peut que garantir la perpétuation du conflit…

Insistant sur la cohérence éthique, je crois que le moyen le plus moral de parvenir à une paix durable dans l’ancienne terre de Palestine est de créer un Etat démocratique laïque entre la Jordanie et la Méditerranée, fondé sur une humanité équivalente (?) et, conséquemment, sur l’égalité des droits »[12]…


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Interrogé par Naomi Ragen sur son éventuel lien de parenté avec Marwan Barghouti, chef des Brigades des Martyrs Al Aksa, purgeant actuellement 5 peines de prison à perpétuité en israël pour avoir organisé de très nombreux attentats et ‘attentats-suicides’, M. Omar Barghouti, qui appartient effectivement au même clan que le prisonnier, lui a répondu : « Merci de ne pas me recontacter »[13].


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Interrogé par un quotidien israélien sur les raisons qui avaient pu pousser un partisan du boycott des institutions universitaires israéliennes – qu’il défend régulièrement sur de nombreux campus, notamment aux Etats-Unis[14] – à choisir de s’inscrire dans un établissement d’enseignement supérieur « complice d’une politique discriminatoire et colonialiste », M. Omar Barghouti a déclaré : « Mes études à l’université de Tel-Aviv sont une affaire personnelle, et je ne vois pas l’intérêt de [la] commenter »[15]…


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Une campagne est actuellement en cours en Israël pour que l’administration de l’université expulse Barghouti, « en raison de son rôle moteur dans la mouvement BDS... A ce jour, 65 000 personnes auraient signé cette pétition d’extrême droite qui dépeint Barghouti comme ‘‘une voix particulièrement audible et persuasive’’ contre la politique coloniale (!) et raciste (!!) d’Israël… »[16].

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Notes :

[1] Naomi Ragen, « Who is Omar Barghouti ? », 30 octobre 2006, naomiragen.com

[2] [1] Ibid., PMLA (Publications of the Modern Language Association of America), Vol. 121, 5 octobre 2006, section « The Humanities in Human Rights: Critique, Language, Politics ».

[3] OMAR BARGHOUTI, « The Case for Boycotting Israel », Counterpunch, 22 décembre 2004.

[4] PACBI Statement on the McCarthyist Campaign against Omar Barghouti, Occupied (!) Ramallah, 3 May 2009, www.pacbi.org

[5] Id.

[6] Nathan Guttman, « U.S. Methodist Church renews drive for divestment from Israel », Ha’aretz, 29 février 2008.

[7] Edward Said (1935-2003), Professor of English and Comparative Literature à Columbia University, un temps président de la MLA, critique culturaliste, notamment de l’« Orientalisme » (ou « représentation occidentale mythique et biaisée de l’Orient » telle que celle véhiculée, selon E. Said, par l’historien de l’Islam Bernard Lewis), fondateur de la Théorie post-colonialiste, auteur d’une œuvre abondante couronnée par de nombreux Prix internationaux, très engagé « politiquement » et tenu jusqu’à sa mort pour « la voix de la Palestine en exil », est connu des sceptiques pour s’être rêvé une naissance et une petite enfance à Jérusalem… Ce « lieu de naissance », mentionné dans plusieurs interviews (mais pas dans son autobiographie, Out of Place, Vintage Books, 1999), et dans quasiment tous les articles et notices qui lui sont consacrés, relèverait plus de la fantaisie que d’une réalité attestable, selon Justus R. Weiner, qui a mené une longue enquête sur le sujet… Cf. Justus R. Weiner « ‘My Beautiful Old House' and Other Fabrications by Edward Said », COMMENTARY Magazine (Septembre 1999) et « THE FALSE PROPHET OF PALESTINE: IN THE WAKE OF THE EDWARD SAID REVELATIONS », Jerusalem Center for Public Affairs, 16 janvier 2000, http://www.jcpa.org/


[8] « El-Funoun Palestinian Popular Dance Troupe, fondée en 1979 par un petit nombre d'artistes enthousiastes, doués et impliqués… est largement reconnue comme l’entité culturelle qui a joué le rôle le plus significatif dans la revitalisation et la rénovation de la danse folklorique et de la musique palestiniennes. Cet accomplissement est particulièrement important, puisqu'il a efficacement contrecarré les tentatives systématiques de l’occupation israélienne de supprimer l'identité nationale palestinienne en interdisant ou en expropriant toutes les formes d'expression culturelle palestinienne… », Site officiel d’El-Funoun, www.el-funoun.org

[9] Naomi Ragen, « Who is Omar Barghouti... », article cité.

[10] Cf. L’interview d’Emmanuel Navon, Professeur de sciences politiques à l’université Bar Ilan (Ramat-Gan, Israël), par Nathalie Amar sur RFI, le 4 mai 2009, qu’on peut entendre à l’adresse suivante :

http://www.rfi.fr/player/popUpMultimedia/popUpMultimedia_R.aspx?rubrique=radiofr&URL=http://telechargement.rfi.fr.edgesuite.net/rfi/francais/audio/modules/actu/R113/emmanuel_navon_invite_13h15_20090504&UID=1_156_202069&s=54309&s2=23&xtpage=RechercheBeta&xt_multc=%26x1%3D1%26x2%3D1%26x3%3D%26x4%3D%26x5%3D

11] OMAR BARGHOUTI, « The Essential Obstacle to a Just Peace in Palestine », Counterpunch, 13 / 14 décembre 2003.

[12] Id.

[13] Naomi Ragen, « Who is Omar Barghouti... », article cité.

[14] Cf. Roz Rothstein and Roberta Seid, « Terror Comes to Georgetown », Front Page Magazine, 22 février 2006, et Lee Kaplan, « The Divestment Conference at Georgetown », Front Page Magazine, 17 Mars 2006.

[15] « Omar Barghouti: “Do as I say, not as I do” », Engage, 25 avril 2009, engageonline.wordpress.com

Sur le site de l’organisation militante que M. Omar Barghouti a fondée, on peut lire ceci : « PACBI a toujours fait une distinction entre les formes et l’envergure du boycott de l’Académie qu'elle invite le monde à adopter et ce que les Palestiniens eux-mêmes peuvent mettre en application. Celui-là a l’obligation morale de boycotter les universités israéliennes afin de les mettre face de leur complicité honteuse, et à facettes multiples, dans la perpétuation de l’occupation et de la politique raciste de l'Etat; ceux-ci n’ont souvent pas d’autre qu’utiliser les services de l'Etat oppresseur auquel ils payent des impôts…

PACBI n'a jamais invité les citoyens palestiniens (!) de l'Etat d’Israël et ceux qui sont obligés d’avoir des documents d'identification israéliens, comme les résidents palestiniens de Jérusalem occupée (!!), de s'abstenir d'étudier ou d’enseigner dans ces établissements israéliens. C'aurait été une position absurde, étant donné le manque complet de solutions de rechange disponibles. Les différents gouvernements israéliens qui se sont succédés, désireux de supprimer l'identité nationale palestinienne avec leur volonté de maintenir le caractère raciste de l’Etat d’Israël, ont fait tous les efforts possibles pour empêcher l'ouverture d'une université palestinienne (!!!!) à l'intérieur (!!!!!) d’Israël… » PACBI Statement on the McCarthyist Campaign..., article cité.

[16] PACBI Statement on the McCarthyist Campaign..., article cité.


Illustrations :


- Moshe's Falafel, New York (avril 2009) © copyright Serge Kolpa.

- 8 mai à Mélisey (Yonne) © copyright Patrick Jelin.

- La jetée ©copyright Odile Vilmer.

- Hugh ! © copyright Alain Bellaïche.



Go figure ! © Copyright Richard Zrehen 2009.

vendredi 1 mai 2009

Letter to a blogger


Ci-dessous, une traduction (approximative) de Lettre à un blogger (mise en ligne le 2 avril 2009) en anglais, effectuée par un automate Google... Les corrections sont bienvenues.


David Genzel, proprietor of David-et-Celine-vont-en-bateau’s blog, asked me to connect to a text of Eric Marty (essayist, writer, professor of French literature at Paris-VII University, editor of The Complete Works of Roland Barthes, etc.) whom one can read at the following address: http://www.lemonde.fr/archives/article/2009/03/28/les-mauvaises-raisons-d-un-succes-de-librairie_1173771_0.html [this link is no more valid; one can find extracts at this adress : http://psychanalyseactuelle.free.fr/index_fichiers/Page40941.html].


David,

A friend, knowing some of my concerns, draws my attention to a “Point of view” of Eric Marty, for whom I have sympathy, published by a daily newspaper, for which I have some less…

Eh! well, I find him courageous, “crâne” (brave) as one said at the time of the Dreyfus Affair, Eric Marty who, in “Les mauvaises raisons d’un succès de librairie”, A disquieting Publishing success (Le Monde, dated March 28, 2009), undertakes to expose, for readers whom he will not convince (!), the reasons for which it would be necessary to approach with skepticism the book of Mr. Shlomo Sand entitled How the Jewish people was invented: from Bible to Zionism (Paris, Fayard, 2008).

“Crâne”, because he takes the trouble of going at the bottom, to recall that the Jewish people does not define himself as a racial-biological community but as the whole of those on which weigh the Commandments - that they observe them or not -, of those which are under the yoke of the Law: whatever their color, whatever their origin. The Jewish people is a people by decision, by contract, inherited-assumed or chosen.

The Jews by naturalization are the children of Abraham as well as those who were born members of the “family”, from which it is always permissible for them to break – what many of them do. - “Conversion” is a regrettable concession of the XIXe century to the Western religiosity, of Christian colouring, which neglects rules and obligations, the concrete Symbolic system and its markings, and favors faith, i.e. the Imaginary one: the rabbis are doctors of the Law, lawyers functioning when needed as registrars; they are not priests, not “men of God”, even if some are and “live themselves” as such. A Jew is not someone who feels jewish, whose heart is jewish, but someone who can take part in a mynian ! Again: feeling Swiss deep inside does not allow you to take part in a “votation”, does not make you a citizen of the Helvetic Confederation.

I find admirable that Eric Marty tried hard to point out some obvious truths, easily accessible to whoever wants to get information, to Mr. Shlomo Sand’s readers and to those who could become his readers, because he knows well - he says it - that the stake is not anthropological-historical but “political”, i.e. fantasmatic; that, in truth, it is not question of a People but of a State - which enjoys a planetary solicitude which is not bestowed upon Saudi Arabia, Iran, Lybia, Russia or Syria, for example.

Eric Marty could have paused over the book in question’s title, and noticed that it is rather strange: Zionism is a political project which was build by Jews eager to break with the Jewish tradition, Jews who took glory in transgressing the Commandments, who took the pain to change their name to mark the rupture with red iron, and who found in this insane rebellion the force necessary to constitute a viable pre-State, with infrastructures, a language, an army and a flag, it is necessary to remember it. Also, to simply go from the Bible to the Zionism is, at the very least, contestable - Ah! Roger Garaudy [a French literalist and negationnist]… -, the more so as a good fifth of the Israeli population is not Jewish…

But the Zionist project could not become a reality but for a vote of the United Nations, a sovereign body, and it is exactly what those who are prompt to call upon the “International Law” or to plead with emotion and exuberance the “Palestinian” cause want to obliterate: the creation of the State of Israel is not the consequence of a conquest, is not the consequence of an intervention of the Almighty (even when some would think so) but of an authoritative group’s decision, a vote of the United Nations. Decision immediately disputed by several States, as one knows, to whom no “representation” was ever made for having rebelled against a lawful and binding decision…

Then, that individuals of various origins recognized themselves in old accounts, collated by Ezra the Scribe and its entourage in Babylon at the time of the 1st exile, and found in them a strong collective identity, is certainly true - here for the “invention” and positivism - but is absolutely not relevant in the circumstance: the Jewish people invents himself each time a Jew, by birth or choice, takes on him, as well as he can, the Commandments, each time he undertakes (more rarely) to study Talmud in the forms, but the legitimate inhabitants of the State of Israel are those which the UN designated as such.

That, in majority, they adhere to the “filiation’s narrative” is important for them (and for those who, residing elsewhere, are more or less familialy linked to them), does not count, even if a scientist - it is not sure that Mr. Mr. Shlomo Sand belongs to the scientits’ brotherhood, if one is to believe Eric Marty, and I see no reason to question his evaluation - shows that it is mythical: They wanted a State, were ready to defend it, the UN recognized that this request was legitimate, and biology has nothing to do with that - the bad conscience, perhaps…

And those who are out to kill Jews - and, while intending to do so, end sometimes by killing the “innocent French” (!) [as famously said the late Raymond Barre, first minister at the time of the Copernic Synagogue Bombing (1980)] - because they are Jews, do not really worry to know whether they are invented or the authentic direct descendants of monkeys and pigs. Between le café de Flore and La Closerie des Lilas [on the parisian left-bank], on the other hand, the whole affair seems to have to be discussed.

Eric Marty could have paused over the book in question’s title but did not : he is clear, articulate and on target. It is comforting, of course, but will probably not harm the doubtful success of Mr. Shlomo Sand’s work, so strong is the bad passion which it feeds.

Salutation and civility,

Richard

Een vreemde smaak * (II)



Ci-dessous, une traduction (approximative) de Un curieux penchant II, (mis en ligne le 16 février 2009) en flamand, effectuée par un automate Google... Les corrections sont bienvenues.

Maandag 16 februari 2009

… We moeten ook worden geïntegreerd met de tabel, omdat zij behoren tot hem van rechts, de Franse schuldgevoel tegenover de Joden en Arabieren, "min of meer te laat opgegeven door de overheid, de schaamte, dat zij en diepe wrok jegens de Amerikanen, zoals blijkt het openbaar, sinds het begin van de Koude Oorlog (in feite sinds het einde van de 2e Wereld Oorlog) ... tot op de dag voordat de inductie van President Barack Obama ...

« Het verhaal van eergisteren is de minst bekende gisteren dat de meest vergeten », Guizot[1].

I. - Geboorte van Frans schuldgevoel tegenover de Joden
Zelfs vóór het einde van 1940, zoals we weten, hebben de Franse autoriteiten en hun seculiere arm hebben blijk gegeven van een bijzondere ijver in de jacht op joden, oplettend is of niet, en Israël [2], die hun wil moeten hebben assimilatie (!) naar de schuilplaats, schoonmaak en exclusief methodisch, voor het identificeren, sterren opzeggen, plunderen - met de steun van een aanzienlijk deel van de bevolking, die een hoge koorts brief [3] en bepaald deel te nemen aan de "Aryanization" van de Franse bedrijven - stoppen en verzamelen voor deportatie, maar Duitsland heeft veel te dringen.
Het is de aard van de "oorsprong" van altijd stelen, maar wanneer het gaat om onze activiteiten, kunnen we het laatste derde van de negentiende eeuw als het startpunt van deze spontaniteit "patriottische". De geschiedenis is bekend (?), We herinneren de belangrijkste kenmerken, het risico van zwak.
De Tweede Rijk versloeg de Derde Republiek niet in staat is om te weerstaan aan de Pruisische en verliest Elzas-Lotharingen [4], Lotharingen en de Elzas, Frans verblijven [5], de stijgende massaal naar Parijs of kies s stellen aan de andere kant van de Middellandse Zee, en de anti-Duitse sentimenten zich verspreidt. Daarom is de verovering van Algerije (in het bezit van het Ottomaanse Rijk), een onderneming die rechtstreeks in 1830 te wreken de belediging van de Franse Consul deval, sloeg een klap fan in 1827 door de Dey van Algiers Tijdens een moeilijke onderhandelingen, in feite voor de bescherming van onze koopvaardijvloot en onze kusten tegen piraten "barbaar" (of Ottomaanse corsairs, de bekendste zijn de broers Barbarossa) slaaf handelaren [6], neemt een nieuwe betekenis: die van een territoriale en morele schadevergoeding, zelfs een herstel van de onrechtmatige daad - verheerlijking zware bedreigingen. Vóór de Arabische invasie van de zevende eeuw, Algerije werd Berber land van evangelisatie en St. Augustinus, zijn meest glorieuze zoon [7].
Moeilijke tijd voor de voorstanders van een monarchie die ongeveer twee eeuwen vóór, replicerende het "gebaar" van de Spaanse Reconquista van de tijd, "homogeniseer" het land door verwijdering van vrijwel alle protestanten ze niet had gedood, deze mannen van de katholieke recht, die niet vergeven zijn zwakte aan de Republiek "usurping" de Gueuse "- afzien van het huis van Jeanne d'Arc aan de Duitsers, dat wil zeggen de protestanten! – En betreur hun koning, die waren machteloos om te voorkomen dat Crémieux om het decreet met de Franse nationaliteit aan joden in Algerije (1870) en zag een zeer gedimd licht van de komst van de Duitse Joden financiële getitreerd uit Frankrijk geniet burgerrechten (en leven) dat Duitsland weigerde hen [8].
Moeilijke tijd voor ontwortelde boeren uit de aarde en de kippen in de steden door de industriële revolutie, de revolutionaire linkerzijde, minder beïnvloed door Marx - die had een groot probleem met de Joden van Europa (Oost-Joden als ...) dat zij zich wist niet hoe opheffen ook - door Fourier [9], die de terugkeer van de joden in Azië (!), Blanqui en Proudhon, waarmee de machine en de onzichtbare kracht van de worp molen en Kapital.
De rijkdom is opeens zichtbaar - de "grond", eigendom van grond - de hyper abstracte geld, niet die van munten en blokken, een van de Phynance als Jarry gezegd. En het is niet echt zeggen dat het geld als losgekoppeld van haar vermeende gelijk, sommige goederen of de mysterieuze bedrag van de werken voor een loon. "Geld is de ware" heeft geleerd van de psychoanalyticus Jacques Lacan, de echte, niet symbolisch, niet wat "is voor" en kan worden gezien, maar dat groeit en is niet representable [10 ], die overflows en meer dan de capaciteit - dwz begrip. Opgemerkt moet worden dat alleen toegestaan in de Franse taal (rond 1870, blijkbaar) het woord "vampier" (Duitse Vamp, geleend van de Slavische oupir), de benoeming van een "lijk op de avond van zijn pit [Ga naar] zuigen het bloed van de levenden, werd al snel gezien met een sterke figuurlijke betekenis, "iemand die verrijkt het eigendom of werk van anderen: Proteus geleverd aan vampiers te agiotage (Fourier) [11].
Samengevat, de goede samenleving is dat Duitse Joden zijn Barons en vulgair misbruik van hun geld te verplaatsen of zelfs vervanging van de aankoop van kastelen, herenhuizen en bemanningen, als ze niet vernederen het geven van uitgebreide feesten waarop zij moeilijk op te lossen niet bij te wonen, het "proletariaat" van mening dat de kapitalisten (= joden, de meest prominente, hoe meer demonstratief omdat ze te laat in te halen met de sociale of financiële = "Jood geteisterde") te verrijken "niets doen" zijn vampieren in de zin van het woord "cijfer" hierboven.

- De "bloed", dat voedt de vampier is duidelijk de betekenis, zodat de oude mythe van de "ritueel criminaliteit" (die ten tijde van de Pascha, joden worden verondersteld te doden een christelijke kind voor het afhalen van zijn bloed-en power-mix ongezuurd brood, dit brood "niet" Ze zijn gewend om te eten tijdens de 8-daagse festival dat viert de uittocht uit Egypte) om te zoeken naar een nieuw leven en een breder, zodat het verrijken Imaging Hersteloptie Binnenlandse vol arrogante kapitalisten en "plutocrats"-bloedzuigers rond 1930 ...
Deze mythe zou graag willen geloven dat bijna diskrediet in onze landen in zijn oorspronkelijke vorm ... François-Paul Ulysse, graaf Ratti Menton, de Franse Consul in Syrië in de eerste helft van de negentiende eeuw was in staat om het totale krediet in zijn weg naar huis in de Damascus-affaire, de verdwijning op 5 februari 1840, vader Thomas, de overste van de Capuchins (en zijn dienaar), snel aan de Joden ", die naar verluidt begaan op zijn persoon een ritueel criminaliteit en velen sterven na te zijn gemarteld door de politie te popelen om hun bekentenissen [12].

Intussen is de betekenis van "anti-boche" (de Alboche of "dikke kop" van de nasleep van nederlaag geleidelijk "vuile boche"), mogelijk gemaakt door de schrijvers van talent en polemicist (vader en zoon Daudet, Maurras, Maurice Barrès, enz...) verspreidt, zoals de cultus van de Maagd van Orleans, en tot overmaat van ramp, de explosie van het kapitalisme en de bevrijding van de enorme kracht van de geldstromen buiten - dat ongebreidelde energie apparaten productie / stroom kan niet kanaal een lange tijd: de elementen aanwezig zijn, met inbegrip van de neerslag (na een aantal politieke en financiële schandalen die hebben geleid tot een aantal van de Joodse Barons van financiën, zoals Panama in 1889-1892 [13]) geeft La France juive, De ronds, de verheerlijking van de bodem, de Dreyfus Affair [14], het afzweren van particularisme van de joodse elite [15], de triomfantelijke aankomst van Drumont in Algerije, de verkiezing van afgevaardigden in dezelfde Drumontistes vraagt Algerije de intrekking van het decreet Crémieux, de anti-Joodse rellen in Algerije hetzelfde [16] (geleid door de socialist Max Regis, directeur van de anti-joodse en gevierd in pataouète - de landschappelijke (!) praten over voeten zwart - de Gavroche lokale Cagayous [17]), de verlichting van Maurice Barrès ontdekken, tijdens de verschrikkelijke 1ste Wereldoorlog, de Joden van oude en recente stam genaturaliseerde (Duitse joden, de Poolse joden, Russische joden, uit hun land, na de Sovjet-revolutie van 1905) was bezig met de massa voor hun vaderland en tegen de Germaan en bewonderenswaardige wijze had gedragen op het slagveld [18] (het betalen van een zware prijs van bloed overlevenden en hun nakomelingen die zich verzetten tegen het tevergeefs, ongeveer 20 jaar later, de Vichy politie, onverschillig aan hun kwaliteit van veteranen en hun medailles), de Nationale Revolutie in Frankrijk, en uiteindelijk de wetten en de anti ijver Joods-maarschalk Petain en de meest enthousiaste [19] - en alle niet "recht", verre van dat.
Dit alles te kort gezegd, eraan te herinneren dat de Franse, de Franse, op voorwaarde dat zij "gemeenschappelijke voorouder" deze "Gaulois" mythische geschiedenis boeken vóór 1975 - en de implicaties van het burgerschap door geboorte en burgerschap door naturalisatie - moeten dragen het gewicht van de successierechten, de Franse "immigrant" met inbegrip van. Trek terug, bijvoorbeeld, functies achter "etnische" duidelijk onderscheiden van die uitgeleend aan die bedwongen Caesar eenmaal te ontkennen dit "afstamming" en deze last onder het genot van Franse nationaliteit, is erg ziek, is het verkeerd serieus de aard van het middel van een contract, met rechten en plichten, geen bio-politieke lidmaatschap zonder tegenprestatie. Alle, dus hebben om deze erfenis was de schade aan de Joden in Frankrijk, Vichy beroofd van burgerschap, de vrijstelling van de wet, hun eigendom, en voor vele mensen naar de dood. En herkent u een fout is altijd moeilijk, vooral omdat het niet rechtstreeks verbonden. Zoals voor de toelating van dat de schouder ...
Tweede deel van de hypothese hierboven: de pro-"Palestinismus" Frans heeft veel te maken met deze erfenis-er - wat is ontwikkeld hieronder.


Wordt vervolgd...

*Een eerste versie (afgekort) van deze tekst is gepubliceerd in het nr. 14 Outreterre (2006), Frans tijdschrift geopolitiek, Éditions Eres, onder de titel "Het complex van Tulkarem. Copyright © Richard Zrehen, 2006, 2009.

***

Notities :

[1] Geciteerd door Jacques Chastenet, La France de M. Fallières, Parijs, Fayard, 1949, blz. 11.
[2] Emuleren de joodse geleerden, en universalistic Republikeinen (waarvan broers Josef, Solomon en Theodore Reinach, broers James en Arsène Darmesteter, Salvador Levi Gaston Bach, Rabbi Louis-Germain Levy) die kozen voor naam "Israël" (met verwijzing naar het land vóór de verovering van Kanaän), niet langer erkennen het gezag van de Talmoed (zonder het opgeven van zijn studie, A. Darmesteter wijdt een briljant essay gepubliceerd in 1888), aan te vechten wet en de geboden, af te zien van het grootste deel van de praktijk van verwijzing naar de profeet (J. Darmesteter zal worden gepubliceerd in 1892 De profeten van Israël), die een joodse hart, geseculariseerd en “désorientalisé”, Progressief Jodendom en consequent tegenstelling tot de "Joden" bleef inzetten voor de Traditie. Zie Georges Clemenceau, Aan de voet van de Sinaï, op. cit., p. XIII & pp. XIII & pp. XV-XXIV. XV-XXIV.
[3] Zie Antoine Lefebure, The Secret Gesprekken van het Frans onder de bezetting, Paris, Plon, 1993.
[4] Zeer weinig destructieve beetje bloederig uit wat de bekende universum sinds de oorlog [van 1870] werd gepubliceerd, de Franse hedendaagse, een ongekende ramp.
Herinneringen van Waterloo in 1814 en was vergeten, wordt eraan herinnerd dat de recente en de winnende campagnes van de Krim [tegen Rusland] en Italië [tegen Oostenrijk]; slachten van revolutionaire en keizerlijke zal ingaan op de 'ideale Franse verovering van Europa, zou je kunnen voelen zijn hartslag wanneer overweegt de Vendôme kolom, waren we gegarandeerd te zijn, met geweld van wapens door de geest, de Great Nation.
De nederlaag werd verliefd op het eerste gezicht, deze illusie. Frankrijk versloeg, zelfs niet een coalitie, maar door slechte staten Germaanse vorstendommen Gerolstein uitgebreid! Ondanks de duidelijk, veel van de "geavanceerde" politieke wil aanvankelijk weigerde om te geloven en de Parijse Commune was een deel van de reactie van een eigenwaarde afgrijselijk gewond ... "Jacques Chastenet, La France..., op. cit. , p. 22 - Cursivering van mij.
[5] Na 1871, emigratie naar Frankrijk had geleegd het land van alle elementen onbuigzaam, weigeren te erkennen, zelfs niet door hun aanwezigheid, de situatie die is ontstaan door het Verdrag van Frankfurt [getekend tussen Frankrijk et Duitsland 10 mei 1871]…
Voor bijna alle midden-klasse familie van bovenloop van de Rijn, weigeren elk contact met de Duitsers werd een principe dat nooit wavers, en in zijn vader's huis, in de buurt van de fabriek, niemand had de idee dat de regel zou kunnen worden ondervraagd als het huis de overkant van de straat, de schaduw van zijn grootvader, Jean Schlumberger, had afgewogen op vele interviews in bedekte termen. De grootvader was named president van de kleine parlement, Landesausschuss gezegd, vergadering in Straatsburg, die behield de Alasace-Lotharingen een schijn van politieke vertegenwoordiging. Een dergelijke functie niet kopen de totale [...] maar het bleek een duidelijk begrip van de roeping. Men zou kunnen stellen, niet zonder duidelijke reden, dat deze houding is de enige manier om te besparen individualiteit binnen het Duitse Rijk; onbuigzame weerstand zou ook kunnen resulteren in een veel brute Germanization met rechtstreekse inlijving of de Palts Pruisen. Maar deze argumenten en excuses, wanneer de kinderen wilden iets in woorden, waren nauwelijks te overtuigen van hun geest, en als de oude man was niet demonstratief, net willen wekken hun interesse of gevoeligheid, ze waren maar al te bereid om hem te zien als de kampioen van een oorzaak gehaat ...
Ondanks zijn voorkeur zou hebben op de zuivere wetenschappen, Schlumberger Paul [zoon van John], de vader van Conrad [toekomst geophysicist en mede-oprichter van de Society of Exploration Electric, die na zijn dood, Schlumberger Ltd, de wereldleider diensten voor de olie-industrie], was uitgegroeid tot de industrie. Hij vaak uitgedrukt zijn spijt en werd besloten geen gebruik te maken van zijn zoon op de druk die op hem had afgewogen. Onder deze omstandigheden, hoe een kind ème genereuze lang had het evenwicht tussen de twee polen van de aantrekkingskracht die aangevraagd, die van Frankrijk en de Elzas ...
Noch hij noch zijn broers had souvinrent hebben nooit geaarzeld ... ze lieten ze zich plaatsen die zaten te wachten in het beheer van fabrieken, het leek vanzelfsprekend ... ", Jean Schlumberger, Conrad Schlumberger, Parijs Copyright © Jean Schlumberger, 1949, pp. 11-12-13-14-16-17 - nadruk toegevoegd.
[6] Deze kapers de "Coast Barbarian" (of Berber) vaak invallen (of invallen) over Europese steden gelegen langs de Middellandse Zee (ze ook een bezoek aan IJsland en Amerika) te vangen Christenen en verkopen ze als slaven in de markten van de Maghreb. Van de zestiende tot negentiende eeuw, hebben ze verwijderd meer dan een miljoen mensen. De Ontvoering van de seraglio Mozart herhaald, aangezien de Onverzettelijke Angelica Anne en Serge Golon, bracht aan het scherm 1967 door Bernard Borderie, Michèle Mercier houdende heroïne...
[7] Zie R. Zrehen, « Ecrit au soleil », in Les Pieds-Noirs , Paris, Philippe Lebaud éd., 1982, "Geschreven in de zon", in de Blackfoot, Parijs, Philippe Lebaud Ed., 1982, pp. 104-105 ; Louis Bertrand, St. Augustin, Parijs, Mame, 1913, en Sanguis Martyrum, Parijs, Fayard, 1918.
[8] nog Drumont, dienaar was vergeten, en het is erg jammer: de gravin de Martel (1850-1932), arrrière grand nicht van Mirabeau, speels schrijver en spirituele kringen buurt bakker maar gewaardeerd door Anatole France, schreef onder het pseudoniem (Gyp) van de vele romans van omgangsvormen, gepubliceerd door Calmann-Levy, die had veel succes tijdens zijn leven en is ook gepubliceerd in andere uitgeverijen, romans tendentieus polemiek door voorbeeld
Baron Sinai (1897) en Israël (1898), waarin zij brocarde om deze joden tot de tudesque uitgesproken accent, de ruwe omgangsvormen en praal haatdragend, rijk slechtzienden minnaressen en vrouwen amoreel en te rijkelijk gekleed, waarin zij ook brocarde deze verarmde Franse aristocraten die geen haat te gaan en vlakker de precedenten, gerechtelijke en verleiden hun echtgenotes, hopen te profiteren van een voordeel ...
[9]: "... Tijdens de negentiende eeuw, is de enige anti-semitische huidige is een sterke en aanhoudende karakter socialist Charles Fourier, zijn discipel Adolphe Toussenel (auteur in 1845 van de Joodse koning van de geschiedenis van het feodale systeem financiële) , Auguste Blanqui, Proudhon, de communards Gustave Tridon (auteur van Moloch Joodse, een werk postuum gepubliceerd in 1844), Benoît Malon, allen - zoals Marx - verachten in de joodse auteurs van de uitstekende economische en sociale kwaad. Dit is deels in overeenstemming met de socialistische traditie, met name het boek van Toussenel dat Drumont gepubliceerd in 1886 La France juive... », Michael Sutton, Charles Maurras et les catholiques français, 1890-1914, Nationalisme et Positivisme, Charles Maurras en katholieken frans, 1890-1914, Paris, Editions Beauchesne, 1994, pp. 48-49. 48-49.
[10] Hoe passend hier om naar 'de' nationale filosoof uit te leggen het verschil tussen design en vertegenwoordiging: "... maar volgens aangepaste me dat ik altijd mijn fantasie als ik denk aan de materiële dingen Het komt bij het ontwerpen van een chiliogone [regelmatige veelhoek met 1000 zijden 1], ik confusedly ongeveer cijfer, maar het is heel duidelijk dat dit cijfer is een chiliogone, is het niet anders dan ik Ik zou als ik dacht een myriagone [regelmatige veelhoek met 10 zijden 000], of een andere afbeelding van vele kanten, en zij doet in enkele manier om de eigenschappen die het verschil maken van de chiliogone andere polygonen, "Descartes, metafysische meditaties, VI.
[11] Nouveau Larousse Illustré, tome 7, Paris, 1900, p. 1 216, Nieuwe Larousse Illustrated, Volume 7, Parijs, 1900, blz. 1 216..
[12] [12] Zie Andre Chouraqui, L'Alliance Israëlite Universelle, op. cit ., pp. 16-18 ; Ronald Florence, Blood Libel, The Damascus Affair 1840 , Other Press, New York, 2006. 16-18; Ronald Florence, Bloed schending Het Damascus Affair 1840, Other Press, New York, 2006.
[13] impliceert, Baron Jacques de Reinach, die zal worden gevonden dood van een beroerte in zijn huis in 1892, Emile Zola inspireren in Parijs (1898) voor Baron Duvillard. Cf. Vgl. notre préface à Georges Clemenceau, Au pied du Sinaï (1898), rééd. Les Belles Lettres, Paris, 1999, pp. pp. XI-XII. XI-XII. Zie het voorwoord bij Georges Clemenceau, Aan de voet van de Sinaï (1898), riet. Les Belles Lettres, Parijs, 1999.
[14] Een opmerking: de zeer moedige en zeer ongelukkige kapitein Alfred Dreyfus, de Joodse patriot zo weinig en zo "joodse" in plaats van gewist, was een "verrader" van bestemming. Alsacien, grensoverschrijdende de grens tussen 2 talen (eigenlijk 3, want er is ook de "Elzasser"), kon niet nalaten om een lid van de 5de kolom die hij had het over later, een officier van de "Hunnen" honnis. Het is niet duidelijk hoe een Jood uit Bordeaux of de Comtat Venaissin wellicht nodig om deze rol, hoe hij kan kristalliseren hem zoveel haat op voorhand.
[15] Zie voetnoot nr. 2.
[16] Cf. Pierre Hebey, Alger 1898. La Grande Vague Antijuive , Paris, Nil, 1996, Pierre Hebey, Algiers 1898. The Great Wave antisemitische, Parijs, Nijl, 1996, Abraham H. Navon, Joseph Pérez (1925), rééd. Navon, Joseph Perez (1925), riet. Les Belles Lettres, Paris, 1999 ; R. Zrehen, Bad days in Algiers, Constantine, Oran, Chronique des Belles Lettres, 25 janvier 2008,
www.lesbelleslettres.com/info/?fa=text204. Zrehen, Bad dagen in Algiers, Constantine, Oran, Chronique des Belles Lettres, 25 januari 2008, www.lesbelleslettres.com/info/?fa=text204.
[17] "U zegt Cagayous wat boef was hij bijna racistisch, maar nog steeds leuk ..." Roland Bacri, "De patouète," in Les Pieds-Noirs, op. cit., p. 91.
[18] Zo Elzasser Rabbi Bloch, hoewel hij brak een kruisbeeld neigde naar een stervende soldaat, is exemplarisch terughoudendheid door Barrès in Spirituele families van Frankrijk (Parijs, Emile-Paul, 1917), die erkent Joden, traditionalisten, protestanten en socialisten alle onderdelen van de nationale geest, in tegenstelling tot Maurras die de "vier confederale staten van de anti-Frankrijk ...
[19] Voor de goede orde: "Een toestand van de Joden, opgesteld door de Vichy-regering, was het onderwerp van een wet van 3 oktober 1940, ondersteund door de 2 juni 1941.
Volgens artikel 1 van de wet van 3 oktober 1940, zoals gewijzigd bij de 2 juni 1941, wordt beschouwd als een jood:
"1 ° - de persoon die, al dan niet aan een denominatie, die afkomstig is van ten minste drie grootouders van joodse ras, of twee, indien de echtgenoot is zelf afgeleid van twee grootouders van ras Joods.
"Wordt beschouwd als de Joodse ras grootouder die behoorden tot de joodse godsdienst;
"2-De persoon die behoort tot de joodse religie, of die op 25 juni 1940, en is afgeleid van twee grootouders van joodse ras.
"De niet-lidmaatschap van de joodse godsdienst is opgericht door een bewijs van lidmaatschap van alle andere religies erkend door de Staat vóór de Wet van 9 december 1905.
"De weigering of intrekking van de erkenning van een kind als joodse hebben geen effect op de bovenstaande bepalingen.
Alles was te brengen, wordt het woord "Jood" op hun identiteitskaart.
Franse burgers Joden worden uitgesloten van de hoge ambtenaren. Andere publieke sector banen niet beschikbaar zijn, tenzij zij houder zijn van een aantal militaire decoraties of citaten.
Ze zijn ook uitgesloten van het onderwijs en de rechterlijke macht.
De joden niet kunnen uitoefenen van een beroep, handel, industrie of ambacht dat "binnen de grenzen en voorwaarden die zijn vastgesteld bij decreet in Conseil d'Etat", die meestal tot uiting in de invoering van quota's, enz.. », Conclusion du Rapport n° 353 (1999-2000) de M. Jean-Pierre Schosteck, portant sur une « Proposition de loi relative aux Justes de France », fait au nom de la commission des lois, déposé le 24 mai 2000 au Sénat, www.senat.fr "Conclusie van het rapport nr. 353 (1999-2000) door Jean-Pierre Schosteck, over een voorgestelde wet inzake de rechtvaardigen van Frankrijk", namens de wetgeving, ingediend op 24 mei 2000 Senaat www.senat.fr